Prêtez attention à l'orientation de la lumière.
Fuyez le "grand beau temps".
Privilégiez l'Aube et le Crépuscule.
Made in Le Motographe. En fait, ce n'est pas une appli pour smartphone, juste un graphique Excel converti en PDF.
Comme Magic Hour, avec la réalité augmentée en prime.
Mais l'appli est payante.
Pour ceux qui trouveraient TPE trop compliqué, Magic Hour est une alternative possible.
La lecture des infos est évidemment on ne peut plus simple ... voire simpliste.
L'appli incontournable pour préparer ses sorties photo. TPE est vraiment un truc à installer partout : sur votre smartphone, votre tablette, votre portable, votre ordi. Partout je vous dis !
The Photographer Ephemeris permet de visualiser la direction de la lumière et d'en connaitre le timing en tous points du globe.
Son utilisation basique est très intuitive
Mais pour en exploiter toutes les possibilités, il est nécessaire de consacrer un peu de temps à son apprentissage.
Il faudra que je vous fasse un tutoriel sur ce sujet à l'occasion.
The Photographer Ephemeris
la couverture nuageuse,
les risques de précipitations,
la vitesse et direction du vent,
la houle,
les températures,
etc.
Je vais souvent trainer en Bretagne. Et sur les conseils de pêcheurs et de plaisanciers, j'ai adopté Météo Consult Marine.
La fiabilité est bonne et les prévisions horaires, bien pratiques. Il est possible de paramétrer l'appli pour afficher ce qui nous est utile :
La totale ! Et gratos en plus !
Mais ça ne concerne que le littoral français.
Si je m'en éloigne ou si je passe les frontières, je me rabats sur AccuWeather.
Il est maintenant facile de savoir quel temps il va faire, où va se lever le soleil et à quelle heure. Il suffit de ne pas oublier son smartphone.
Le flare est une aberration optique qui se manifeste lorsque la lentille frontale d'un objectif est directement exposée aux rayons du soleil. La forme la plus visible du flare se traduit par des anneaux lumineux qui sont d'autant plus nombreux que l'objectif comporte de lentilles. Mais les dégâts ne se limitent pas à ces anneaux : le contraste et la saturation des couleurs sont également affectés.
Certains considèrent que le flare est un élément esthétique qui participe à la composition de leurs images.
Personnellement, je n'en suis pas très fan et je fais de mon mieux pour l'éviter. Mais ce n'est pas toujours facile, d'autant que l'utilisation d'un porte-filtres interdit l'emploi du pare-soleil. Pour limiter les dégâts, le plus simple est d'utiliser votre main pour faire écran aux rayons qui viendraient toucher la lentille frontale. En vous assurant bien sûr que votre mimine n'est pas dans le cadre !
la vitesse du vent,
sa directipn,
le taux de couverture nuageuse,
le risque de précipitations avec une précision horaire.
La fiabilité des prévisions météo d'AccuWeather est dans la très bonne moyenne.
Et cette appli fournit une foule de renseignements bien utiles en photo de paysages :
Gros avantage d'AccuWeather :
ça fonctionne partout dans le monde.
Suivant la latitude, la longitude, et la période de l'année, le soleil ne se lève et ne se couche pas du tout à la même heure ni au même endroit. Il ne monte pas non plus aussi haut dans le ciel.
Et la durée respective des 3 créneaux horaires qui nous intéressent ne sont pas les mêmes. Pour en savoir plus à ce sujet, allez donc faire un tour sur " On m'aurait menti ? " La lumière frontale est souvent recherchée par beaucoup de photographes lors des couchers de soleil : les couleurs sont chaudes et l'effet spectaculaire.
Mais beaucoup d'éléments se transforment en ombres chinoises. Et ces clichés mille fois vus et revus, ont un côté kitsch que je trouve vite lassant.
Mais chacun ses goûts.
Un éclairage latéral est l'idéal pour la photo de paysage : les ombres sont parfaitement dessinées et les textures bien mises en valeur.
C'est cette lumière qui modèle le mieux le relief.
Un éclairage arrière écrase les ombres et gomme les textures. En revanche, il sature bien les couleurs pour peu que le soleil soit rasant.
" La lumière, elle est là où elle est. On n'est pas en studio." ai-je un jour entendu lors d'un stage. Certes. Mais à défaut de pouvoir déplacer le soleil, on peut au moins choisir à quelle période de l'année et à quel moment de la journée se rendre sur un lieu de prise de vues. C'est ainsi que les photographes paysagistes règlent leur éclairage.
L'orientation de la lumière
Les applis pour smartphone
Beaucoup sortent leur appareil lorsqu'il fait grand beau et le remettent au placard dès que le temps se couvre. Je vous engage à faire l'inverse. Car pour un photographe paysagiste, "beau temps" ne rime vraiment pas avec ciel bleu et soleil de plomb !
Il n'y a qu'à l'Heure Bleue que les nuages ne sont pas vos amis. Tout le reste du temps, ils viennent tamiser la lumière, apporter de superbes textures, voire même du mouvement pour peu que vous tentiez une pose longue sur un ciel échevelé par le vent.
Comme vous pouvez le constater sur l'illustration ci-contre, il y a moyen de se faire plaisir quelle que soit la météo. Simplement, les créneaux horaires à privilégier ne sont pas les mêmes.
C'est lorsqu'il fait grand beau que les opportunités de sortir de belles images sont les plus rares : hormis au lever et au coucher du soleil, les conditions de prise de vues ne seront vraiment pas terribles. Alors que si la couverture nuageuse est abondante, même une lumière zénithale pourra faire l'affaire.
Et si vous êtes un amoureux de Noir & Blanc, le vrai mauvais temps peut vous permettre de réaliser de très belles images ! Il suffit d'avoir le courage de sortir quand même ...
La qualité de la lumière est directement liée à la hauteur du soleil au dessus de l’horizon. Et même parfois, en dessous de l'horizon.
En effet, avant même que le soleil se lève, les photographes paysagistes sont de sortie. Durant l'Heure Bleue, la lumière se réfléchit sur la voûte céleste. Pour peu que le ciel soit dégagé, les conditions de prise de vues sont exceptionnelles !
Dès que le soleil pointe le bout de son nez, vous profiterez de l'Heure Dorée que les Anglo-saxons appellent aussi « Magic Hour ». Et elle porte bien son nom ! Si vous souhaitez que la lumière tienne la vedette, c’est indéniablement la plus belle dont vous pourrez profiter.
Dès que le soleil dépasse 12° d’élévation au dessus de l’horizon, l’Heure Dorée se termine et la lumière devient progressivement moins séduisante. Jusqu’à 30° d’élévation, je trouve personnellement qu’elle reste d’assez bonne qualité. C’est ce que j’appelle les Heures Acceptables.
Au delà de 30°, je préfère ranger l’appareil. À moins que de jolis nuages aient la bonne idée de venir tamiser la lumière. Sinon, il faudra attendre la fin d'après midi pour profiter à nouveau des Heures Acceptables, des Heures Dorées, et enfin des Heures Bleues du soir.
La lumière est un des ingrédients nécessaires à la production d’une belle image.
Mais le photographe paysagiste est un animal exigent : il faut non seulement que la lumière soit belle, mais qu’en plus, il n’y en ait assez mais pas trop et qu’elle soit bien orientée.