Plus l'image est grande, plus la distance de visionnage est éloignée, plus l'accentuation devra être importante.
Mais il n'y a pas que la taille qui compte. Il y a aussi le support : écran ou papier ? Et quel papier ?
Un support mat absorbera beaucoup les encres. Il faudra donc pousser sur les curseurs pour compenser cette perte de netteté.
Alors qu'un papier baryta, plus lisse et moins absorbant, réclamera une accentuation beaucoup plus sage.
La technologie et la résolution de l'imprimante jouent également un rôle.
Quant à la distance de visionnage, mieux vaut laisser le réglage sur Auto : Sharpener la détermine suivant la taille du document.
C'est pour cette raison qu'il faut toujours appliquer son accentuation de sortie après avoir redimensionné son image.
Tout cela peut sembler fort compliqué. Mais dans la pratique, c'est très simple.
Il suffit de créer des presets pour chacun des couples papier / imprimante que vous utilisez habituellement.
La technologie et la résolution de l'imprimante sont indiquées dans sa fiche technique. Le type de papier est mentionné sur la boite.
Construire les presets qui me sont utiles ne m'a vraiment pas pris longtemps. Et à présent, il me suffit d'un clic pour appliquer la juste accentuation de sortie. La seule précaution que je prends est d'ajouter un masque de fusion pour supprimer tout ou partie de cette accentuation sur le ciel et parfois sur la mer.
Une dernière info avant de conclure. Si vous avez l'intention d'enregistrer votre image en JPG, allez y mollo sur l'accentuation.
Car le simple fait de sauvegarder dans ce format va en rajouter une louche à l'insu de votre plein gré.